. 80% viennent des cotisations versées par les assurés et les employeurs aux organismes de sécurité sociale
.7% viennent des « impôts et taxes affectés » qui intègrent les diversprélèvements de nature fiscale, contributions et taxes diverses (CGS etCSSS notamment)
. 13% viennent des « contributions publiques » représentant les versements directs de l’Etat français.
Lalecture de ces chiffres nous apprend donc que la majorité des recettesde la Sécurité Sociale viennent des cotisations des employeurs et desemployés, ce qui implique donc que l’Etat français n’intervient directement que très peu dans les comptes de la Sécurité Sociale,ces derniers étant intimement lié à l’activité économique génératricede cotisations. Or dans un pays comme la Bretagne disposant d’un tissusocial et économique déjà largement structuré et auquel l’Indépendancedonnera un nouveau souffle, le financement de la Sécurité Sociale neposera pas de problèmes objectifs.
Rappelons que laNouvelle-Calédonie (qui est loin de disposer des mêmes ressources,infrastructures économiques et atout naturels que la Bretagne) gèreelle même sa Sécurité Sociale.