Question 2 : Concrètement, quels seraient les avantages de l’indépendance en terme de démocratie ?

Au niveau strictement démocratique, l’organisation préfectorale à la française ne laisse aucune place, aucune chance à la démocratie locale. En effet, en terme d’exécutif « régional », la France a mis au point un modèle unique en matière de non-démocratie en instituant les Préfets. Personnage non-élu et nommé directement par le président de la république sur proposition du premier ministre et du ministre de l’intérieur, le Préfet est le représentant de l’Etat, du Gouvernement et de chacun des ministres dans chaque département (l’un d’eux cumulant en sus, le titre de préfet de région). Bien entendu, le préfet ne rencontre aucun contre-pouvoir.

Cependant, des erzatz de pouvoirs locaux existent bel et bien : le conseil « régional » pour la région-croupion à 4 départements et les conseils généraux, ces derniers agissant dans chacun des 5 départements bretons.
Malheureusement, les parlement régionaux sont des parlements fantôches n’ayant aucun pouvoir décisionnel sérieux et bien entendu aucun pouvoir législatif. Les conseils départementaux brillent par leur inutilité et servent d’usines de recyclage à notables ayant raté une carrière française

Pour couper court à cette situation injuste et anti-démocratique, il convient de donner au peuple breton les moyens de [g]prendre lui même son avenir en main[/g] sans avoir besoin d’en référer à un pro-consul quelconque ou sans avoir besoin de déléguer ce pouvoir à une assemblée lointaine (que représente les 36 députés bretons noyés dans les 557 députés de l’assemblée nationale française ?) et cela seule une véritable Indépendance peut le garantir.

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